Du 2 octobre au 7 novembre, c’est ce que le Wallaby appelle la Falls of Orionides Fest ! Mais qu’est-ce que cette histoire ?
C’est l’histoire d’une pluie d’étoiles filantes ayant lieu chaque année, surtout aux alentours du 21 octobre.
Ces « étoiles », et ce même si elles brillent ardemment dans la nuit, n’en sont pas. Bien plus modestes, elles ne sont que de la poussière à l’échelle de notre système solaire, car elles ne sont que fragments de roches, de bien petites tailles qui plus est. Aussi ces roches, lorsqu’elles pénètrent dans l’atmosphère terrestre, se mettent à brûler sous l’effet des frottements avec l’air, et les flammes en surgissant créent cette queue de lumière bien connue et propre aux étoiles filantes.
Mais d’où viennent-elles ?
Les Orionides sont les poussières que la comète de Haley – un rocher glacé de la taille d’une grande ville – délaisse sur son chemin, et que la planète Terre traverse chaque année, toujours à la même période. Il en tombe une vingtaine par heure aux alentours du 21 octobre, et il est particulièrement aisé d’en voir pour les habitants de l’hémisphère Nord de notre planète, si l’on est patient, en observant du côté de la constellation d’Orion (image).
Dans quelles conditions les observer ?
Lorsque le Soleil s’est couché et que le ciel n’est pas voilé, idéalement aux alentours du 21 octobre et dans une zone peu éclairée par les lumières urbaines, les Orionides peuvent être observées comme si elles chutaient du haut de ce dessin formé par les étoiles appelé la constellation d’Orion (image ci-dessus).
Si tu ne sais pas trop comment retrouver cette constellation dans le ciel, utilise l’excellent logiciel freeware Stellarium, dont il existe de très bonnes notices sur le site officiel ou sur le net, tout simplement.
Auteur de la photographie en tête de page : ESO/G. Brammer
This impressive picture was taken on 5 March 2013 by Gabriel Brammer, one of the ESO Photo Ambassadors, and shows a sunset view of the Paranal Observatory, featuring two comets that are currently moving across the southern skies. Close to the horizon, on the right-hand side of the image, Comet C/2011 L4 (Pan-STARRS), the brightest of the two, shows a bright tail that is caused mainly by dust reflecting the sunlight. In the centre of the image, just above the right-hand slopes of Cerro Paranal, the greenish coma — a nebulous envelope around the nucleus — of Comet C/2012 F6 (Lemmon) can be distinguished, followed by a fainter tail. The green colour is a result of the ionisation of gases in the coma by sunlight. You might even be tricked into thinking that there is a third comet visible in this photo, but the bright object whizzing between comets Lemmon and Pan-STARRS is a serendipitous shooting star burning up in the atmosphere at just the right time and in the right place.
Auteur de la photographie de la constellation d’Orion : Mouser